
Une Association au cœur du grand cycle de l'eau en Haute-Normandie pour animer
les politiques de l'eau.
Crues lentes
Les inondations par débordements de cours d'eau, crues lentes, concernent essentiellement la Seine et ses principaux affluents :
- l'Eure et la Risle en rive gauche,
- les parties aval de l'Epte et de l'Andelle, en rive droite.
Elles se produisent en général en période hivernale à la suite de longues périodes pluvieuses sur des bassins versants étendus.
Le risque humain est limité mais les dommages matériels et les conséquences économiques peuvent être importants selon notamment la hauteur d'eau et la durée de la submersion qui peut atteindre plusieurs semaines.
Crues rapides et ruissellement
Les crues rapides concernent les affluents de la Seine en rive droite et les bassins versants des fleuves côtiers ainsi que les zones amont, notamment les têtes de bassin de l'Eure, la Risle, l'Epte et l'Andelle.
Les phénomènes de ruissellement et les coulées boueuses se produisent essentiellement lors d'orages au cours du printemps et durant l'été (pour 70 %) mais les mois d'octobre à décembre sont aussi à risques.
En fait, les coulées de boues peuvent se produire toute l'année, ce qui s'avère une particularité de la région Haute-Normandie.
UNE SITUATION CONTRASTÉE
La Seine-Maritime est le 3ème département français de métropole le plus sinistré par les inondations et coulées de boues.
Sur la période 1985-95, les coulées boueuses répertoriées en Haute-Normandie ont eu lieu pour 75,3% en Seine-Maritime et pour les 24,7 % restant dans l'Eure.
Débordements de cours d'eau et ruissellement
LE SAVIEZ-VOUS ?
Des morts en Seine Maritime : les risques sont sur la route !
Les crues torrentielles ou coulées boueuses sont à l'origine de dégâts très importants et font malheureusement parfois des victimes.
Sur les vingt dernières années, il a été recensé 3 morts à La Vaupalière le 16 juin 1997, 1 mort à Montivilliers le 26 décembre 1999 et 2 morts en mai 2000. (1 à Barentin - bassin versant de l'Austreberthe, et 1 à Saint-Léonard - bassin versant de la Valmont).
Les décès survenus lors des catastrophes naturelles se sont produits pour la plupart sur la route dans des axes de ruissellement (exception faite de la personne décédée à Montivilliers en décembre 1999).
Submersion marine
Le littoral de Seine Maritime est soumis aux risques de submersion marine.
Les zones submersibles par la mer concernent les estuaires de la Seine et de la Risle ainsi qu'une dizaine de communes sur le littoral.
Les communes de la basse vallée de la Bresle ont connu environ quarante submersions marines depuis 1962 dont trois ont eu de lourdes conséquences notamment à Mers-les-Bains : 1 mort et 450 habitations touchées en 1977, 500 habitations impactées en 1984 et plusieurs inondations dans les bas quartiers en 1990.
Dans l'estuaire de la Seine, les plus hautes eaux peuvent être liées à un fort débit de la Seine, ces événements présentent une inertie longue avec des débordements répétés.
Les hauteurs d'eau dans l'estuaire aval de la Seine sont fortement liées à la marée et aux conditions météorologiques alors que le débit reste le facteur le plus influent à l'amont de l'estuaire.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Forts coefficients de marée et vents forts d'ouest sont les ingrédients qui provoquent un risque de submersion marine.
Remontée de nappe
Les remontées de nappe en vallée se conjuguent avec les phénomènes de débordement de cours d'eau hivernaux. Elles sont à l'origine d'inondations durables, très dommageables sur le plan humain et économique mais celles-ci n'entraînent pas de conséquences directes dramatiques.
2001 a été une année critique de ce point de vue notamment dans l'Eure dans les vallées de l'Eure, de l'Iton et de la Risle mais également dans la vallée de la Bresle, à la limite entre la Seine Maritime et la Picardie.
En Seine Maritime, ce sont la vallée du Cailly, ainsi que celle du Robec, qui sont sujettes à ce type d'inondation.
Cependant l'intensité de ce phénomène est relativement faible et ne concerne que très peu de secteurs.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le phénomène d'inondation par remontée de nappe a atteint une forte ampleur entre 1998 et 2001 lorsque les nappes ont atteint leur plus haut niveau depuis 50 ans